Accueil
Mega Drop Down Menu
Rechercher sur metronimo.com avec
Google

Logiciels de Métronimo

Logiciels ludiques pour apprendre la musique. Cliquez ici pour jouer.

English Français Español

Accueil de la bibliothèque > Dictionnaire pratique et historique de la musique par Michel Brennet (1926)

Dictionnaire pratique et historique de la musique
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Z

EC EF EG EI EL EM EN EO EP EQ ER ES ET EU EV EX
Étude
Nom féminin.
Pièce de musique vocale ou instrumentale composée en vue de l'enseignement et dans laquelle un exercice d'exécution se trouve présenté sous un aspect artistique. Les études destinées au chant sont le plus souvent intitulées Solfèges ou Vocalises. Hormis quelques morceaux isolés qui sont intitulés Studio dans les œuvres de Durante (décédé en 1755) ou de D. Scarlatti (1685-1757), pour le clavecin, le nom d'études est rarement donné par les maîtres anciens aux pièces mêmes qu'ils écrivaient dans une intention pédagogique. C'est par le mot « Exercices » que Clementi a modestement désigné les cent grandes études qui forment son recueil célèbre, le Gradus ad Parnassum (1817). Rode appelle Caprices ses jolies études pour violon, et Boëly, celles qu'il compose, vers 1810, pour le piano. A cette époque, cependant, le genre études commençait à prendre une place considérable dans la production instrumentale. Bien qu'aucune forme particulière ne répondît à ce nom, le plan généralement suivi était celui de l'aria avec da capo, ou du premier mouvement de sonate, avec partie centrale peu développée. On s'attachait à traiter dans chaque morceau une formule technique spéciale, et l'on disposait un recueil de manière à passer en revue les éléments essentiels de la virtuosité. Ce dessein, inhérent au but de l'étude, y est resté traditionnel. Depuis le commencement du XIXe s., il n'est guère de virtuose ou de professeur qui n'ait publié des études pour son instrument. Plusieurs maîtres de piano renommés, comme le trop abondant Czerny (décédé en 1857) ou Henri Bertini (1798-1876), en ont fait paraître des séries nombreuses, formant un cours progressif. Les études de Cramer (1771-1858), qui comptent parmi les plus anciennes, sont restées classiques. Celles de Steibelt, Kalkbrenner, Hummel, Moschelès, Thalberg, Alkan, Stamaty, Henselt, Stephen Heller, Le Couppey, Marmontel ont été jouées par deux ou trois générations de pianistes et font encore partie du programme d'enseignement de certains professeurs. Du milieu de ce répertoire trop souvent dénué de valeur proprement musicale se détachent les étincelantes études de Chopin, op. 10 et 25 (1833 et 1837), véritables poèmes sonores, en même temps que précieux « exercices » techniques. Les études de Schumann, d'après les Caprices de Paganini, s'élèvent également au-dessus du niveau habituel. Les Études d'exécution, transcendante, de Liszt, sont, comme leur titre le laisse deviner, de grands morceaux de concert où la virtuosité pianistique poussée à son paroxysme n'annule pas l'intérêt d'un style musical plein de fougue romantique. Les études purement pédagogiques sont tombées de nos jours dans un discrédit relatif. D'éminents musiciens désavouent la méthode des longs exercices vides de sens musical, et mettent l'élève pianiste, presque dès ses débuts, au régime de Bach. Les œuvres qui paraissent de nos jours sous le titre d'études pour le piano sont souvent isolées. Si vieux que vive un pianiste, il n'atteint plus, comme Czerny, son op.798, et la qualité de ses ouvrages lui tient plus à cœur que leur nombre. Pour mesurer l'espace parcouru en un siècle par l'habileté technique dans le jeu du piano, et la transformation du style de l'étude instrumentale, accomplie dans le même temps, il suffit de comparer les 50 études spéciales du professeur viennois aux 12 études de Debussy (1916), qui ont également chacune pour programme un genre ou une formule de difficulté. Dans le répertoire du violon, les études de Kreutzer, Fiorillo, Rode, Gaviniès sont pour ainsi dire l'équivalent des études de piano de l'époque Cramer et Clementi; les 24 Caprices de Paganini se dressent en face des Étude de Liszt; les méthodes de violon de Mazas (1862), de Bériot (1858), Baillot (1834), supplantées parfois par celles d'Alard (1840 et suiv.), Dancla (c. 1840), sont dépassées et de beaucoup par L'Art du Violon, de L. Capet, mais ayant pour but de former des artistes virtuoses. Les méthodes consacrées à l'enseignement de chaque instrument contiennent habituellement un choix d'études composées ou recueillies par l'auteur.

Voir aussi: Solfège, Vocalise

 Rafraichir la page | Ajouter aux favoris | Version imprimable

Retourner en haut de la page

Clés USB pour musiciens

Clé USB en forme de violon Cle USB en forme de clé de sol
Cle USB en forme de saxophone Cle USB en forme de guitare

Copyright © metronimo.com - 1999-2024 - Tous droits réservés - Déclaration CNIL 1025871