Dictionnaire de Métronimo | |
Dictionnaire pratique et historique de la musique | |
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Voix blanche, s'entend d'une voix sans timbre déterminé : les Italiens appliquent volontiers ce terme à la tessiture commune au ténor et a l'alto, où la haute-contre et le contralto peuvent indifféremment chanter la même partie, sans, que l'auditeur puisse discerner toujours s'il a affaire à une voix, d'homme ou à un dessus grave.
La tessiture courante des diverses voix est renfermée entre les deux notes suivantes que les clefs anciennement en usage laissent à la même place sur la portée :
Mais les « bonnes notes » des voix moyennes, pour le chœur, sont renfermées dans une octave, à laquelle on peut en ajouter une seconde, quarte au-dessous, et exceptionnellement quinte au-dessus pour les voix à mettre en relief. On remarquera qu'à voix correspondante dans les dessus et les voix d'hommes, les voix-aiguës d'hommes montent plus haut et les voix graves descendent plus bas.
2. La désignation des voix ou parties dans les compositions polyphoniques, diffère selon les époques, et selon le genre de composition. Dans le faux-bourdon, dès son origine au XIVe s., on disait : supranus, altus, ténor, bassus. Dans le déchant, à la même époque : discantus, duplum, triplum, quadruplum, motetus, ténor. Au XIVe s., contratenor était souvent synonyme de basse. A l'époque de la Renaissance : cantus, ou superius, altus, contraltus, ténor, bassus, et en italien canto, alto, contralto, ténor, basso. Les allemands avaient conservé le nom de Diskant pour le dessus. Dans la musique française au XVIIe s. et jusque dans la première partie du XIXe s. : dessus (1er et 2d), haute-contre, taille, concordant, basse-taille ou basse.
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