Dictionnaire de Métronimo | |
Dictionnaire pratique et historique de la musique | |
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(Les deux chanterelles s'accordaient à l'octave grave, faute de pouvoir les tendre suffisamment.) Mersenne donne l'accord romain (et français) un ton plus haut que Pratorius :
Le théorbe avait peu de volume sonore. Il ne prêtait pas à la virtuosité. La longueur du manche, l'écart des divisions (pour le doigté) auraient exigé une extension des doigts rendant les passages de vitesse trop difficiles. On ne s'en servait donc que pour l'accompagnement du chant, et, dans les orchestres, pour les basses (à plusieurs instruments ensemble). Les méthodes de théorbe de Fleury (1660), Bartolomi (1669), Delair (1690), sont plutôt des méthodes d'accompagnement, souvent « pour jouer sur la partie » (continuo), des tables d'accords à employer. En France, on appelait « grand jeu » les cordes basses à vide. Le fameux Michel Lambert s'accompagnait toujours lui-même sur le théorbe. Le théorbe est fidèlement représenté dans le tableau de Watteau La Finette (Louvre, salle Lacaze) et dans La Leçon de musique de Lancret.
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