Dictionnaire de Métronimo | |
Dictionnaire pratique et historique de la musique | |
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Temps fort, temps faible. Dans la musique mesurée moderne, notée avec barres de mesure, la division en compartiments symétriques, opérée par les barres de mesure, et la régularité de la battue, ou battement des temps, a conduit les musiciens à marquer fortement et à nommer temps fort le premier temps de chaque mesure binaire ou ternaire, le premier et le troisième, de la mesure binaire double, etc. Hugo Riemann, qu'a suivi d'Indy, adopte la théorie d'un temps léger et un temps lourd dans le rythme musical, sans les assimiler aux temps fort et faible de la mesure. Le temps léger et le temps lourd sont pour eux l'expression de l'accent rythmique, non celui des divisions symétriques de la mesure. Riemann, suivi par d'Indy, affirme qu' « il n'est point de mélodie qui commence sur un temps lourd. » Il y a toujours une anacrouse ou préparation de l'accent. Mais cette anacrouse est parfois sous-entendue (1).
Temps parfait, imparfait. Dans la notation proportionnelle, on distinguait le temps parfait, tempus perfectum, où la division de l'unité était ternaire, du temps imparfait, où la division était binaire. Le temps parfait se marquait par un cercle fermé, le temps imparfait, par un demi-cercle.
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