Nom masculin.Cérémonie du culte catholique, qui a lieu après l'office et dont la destination est de donner aux fidèles une bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement. Le chant du Tantum ergo y est obligatoire. On le fait ordinairement précéder de quelques chants en l'honneur de la Sainte Vierge ou des Saints. Le Salut est « extra-liturgique ». Son usage ne s'est généralisé qu'au XIXe s. Son répertoire est variable et ne se trouve pas réglé, comme celui des autres offices, par des livres spéciaux. Le salut, dès le XVIIe s., a été le prétexte d'exécutions de morceaux de musique importants, grands motets, soli avec orchestre, etc. Les saluts que dirigeait Lorenzani dans l'église des Théatins, à Paris, vers 1685, attiraient de nombreux auditeurs. Dans la même ville, en ce siècle et au suivant, on se portait à l'Oratoire pour y entendre le Rorate aux saluts de l'Avent, ou chez les Jésuites de l'église Saint-Louis (actuellement Saint-Paul-Saint-Louis) pour les O filii en musique aux saluts de Pâques.