Dictionnaire de Métronimo | |
Dictionnaire pratique et historique de la musique | |
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Les règles pour la résolution apparaissent dès les origines de la composition harmonique. Le petit traité français de déchant du XIIIe s. (publié par de Coussemaker), établit la règle du mouvement contraire entre les parties et celle de la résolution de la tierce mineure sur l'unisson, de la tierce majeure sur la quinte, de la sixte mineure sur la quinte et de la sixte majeure sur l'octave, les tierces et les sixtes étant consonances imparfaites. Les théoriciens de cette époque attachent une importance spéciale à l'avant-dernier intervalle (pénultième) et fixent des règles pour son choix et sa résolution; si la pièce se termine par l'octave, la pénultième sera une quinte si le chant monte d'une tierce; une dixième, s'il descend d'une seconde; si la conclusion a lieu sur une quinte, la pénultième sera une octave si le chant descend d'une tierce; une tierce, s'il monte d'une seconde :
Le Traité de Guillaume le Moine (fin du XIVe s.) présage la doctrine de la résolution lorsqu'il dit que dans « l'usage moderne », on regarde que la seconde donne de l'agrément à la tierce, la septième à la sixte, et la quarte à la tierce majeure.
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