Nom féminin.Terme de métrique ancienne, désignant, chez les Grecs, la partie faible du pied, adopté par les grammairiens romains et les théoriciens du chant grégorien pour exprimer l’élévation de la voix sur l’accent tonique. En l’appliquant au battement de la mesure, il faut se souvenir que l’arsis était bien le temps levé, mais marquait le temps fort, contrairement à l’usage moderne, d’après lequel le temps fort coïncide avec le frappé, ou thesis. Chez les anciens contrepointistes, un canon « per arsin et thesin » est celui dont le sujet se reproduit à l’état de renversement dans la réponse.