Nom féminin allemand.Sorte de lied burlesque, cultivée par les musiciens allemands du XVIe s. Analogue au quolibet, avec lequel elle se confond aisément, la priamel était formée, quant au texte, de commencements de poésies différentes, que suivaient une réunion de lieux communs sans suite, ou une énumération interminable de toutes les faces d'un sujet; au total, un assemblage d'éléments hétérogènes. L'origine littéraire de ce genre remonte aux premiers âges de la poésie allemande. Sa vogue n'est pas encore épuisée. On trouve sous le titre de quodlibet plusieurs pièces de ce genre mises en musique à quatre et à cinq voix dans le recueil de lieder de W. Schmeltzl (1544). La priamel était aussi instrumentale. En ce cas elle était probablement une transcription de musique vocale. On peut aussi la regarder comme ancêtre du pot-pourri. On trouve plusieurs Priamelnen tablature de luth dans les œuvres pour le luth de Hans Iudenkünig (1523).
Voir aussi: Pot-pourri, Quolibet