Nom masculin.Partie terminale d'un instrument à vent, qui s'élargit brusquement à l'extrémité du tuyau. La forme du pavillon est sans action sur le timbre. Mais le développement conique dont il est l'évasement final est de toute nécessité et ses proportions déterminent la justesse des harmoniques. Le pavillon est sans utilité dans la clarinette, dont le tube est cylindrique. Gluck a imaginé de faire aboucher les pavillons de deux cors en ré jouant à l'unisson pour produire une sonorité caverneuse dans le passage à d'Alceste : « Caron t'appelle, entends sa voix ».