Dictionnaire de Métronimo | |
Dictionnaire pratique et historique de la musique | |
Lien vers le dictionnaire | https://dictionnaire.metronimo.com/index.php?a=list&d=1 |
Lien vers le terme | https://dictionnaire.metronimo.com/index.php?a=term&d=1&t=5167 |
2. Série de notes de passage ou dessin mélodique accessoire servant à faciliter un changement de ton :
3. Signe de notation réunissant deux notes semblables pour les souder l'une à l'autre, et former une tenue. Ce signe est devenu nécessaire lorsque s'est établi l'usage des barres de mesure et qu'il a fallu traduire à l'œil le chevauchement d'un son sur deux mesures :
Morley (1597) figurait la liaison par une accolade couchée à laquelle il donnait la signification de brève et longue ou de longue et brève selon que la note de moindre valeur précédait ou suivait celle de plus longue durée. Rameau (1731) se servait du signe en forme d'arc couché qui est resté en usage et auquel il donnait, comme aujourd'hui, les deux sens de prolongation d'un son et de procédé d'exécution au clavecin. Dans le premier cas, l'écriture en parties donne aux signes de liaison une acception rigoureuse que les éditions modernes simplifient aux dépens de l'orthographe contrepointique :
C'est par le signe en forme d'arc ou par une suite de signes semblables répétés de mesure en mesure que se marquent les tenues et les pédales, dont l'exemple le plus prolongé est la pédale de 136 mesures à 12/8 au début du Rheingold, de Wagner :
Le signe de liaison en forme d'arc étendu au-dessus d'un fragment mélodique, sans acception de prolongation d'un même son, n'est pas destiné seulement, comme le croient souvent les élèves, à prescrire une exécution d'une seule respiration, ou d'un seul coup d'archet, mais à indiquer les divisions rythmiques de la phrase musicale. Son placement est donc essentiel pour la bonne accentuation du texte musical :
© 2003 metronimo.com |