Nom masculinConvention à des prix et selon des délais d ‘échange déterminés, pour la location de morceaux de musique. C’est en 1795 que le peintre flamand Antoine de Peters, prenant pour associer un violoniste italien, J.-B. Miroglio le jeune, imagina d’ouvrir à Paris un Bureau d’A. musical, à l’instar des magasins littéraires qui fonctionnaient déjà pour la location des journaux et des livres. Son entreprise souleva une vive opposition de la part des éditeurs et marchands de musique portés tout d’abord à la regarder comme préjudiciable à la vente. Un procès lui fut intenté, qui se poursuivit deux ans devant plusieurs juridictions et dans lequel d’habiles plaideurs entraînèrent comme « intervenants » plus de trois cents musiciens. L’arrêt final donna gain de cause à Peters et Miroglio, et fit défense de les troubler dans le prêt el la location des exemplaires de musique qu’ils avaient achetés et payés. Leur initiative ne tarda point à susciter des imitateurs. Au sortir de la période révolutionnaire, en 1802, trois établissements du même genre existaient à Paris.