Nom féminin.- Transport et arrangement d’une œuvre en vue d’un but autre que sa destination primitive. Ce procédé a été employé dès les commencements de l’art moderne pour la formation du répertoire des cantiques. Tosi (1723) s’élève contre l’adaptation de paroles religieuses latines à des airs d’opéra, pratiquée « comme s’il n’y avait aucune différence entre les styles ». Des protestations semblables, ont été et sont encore renouvelées en pure perte.
- Mélodrame consistant en récitation de poésie lyrique accompagnée de musique instrumentale. La Fiancée de Timbalier, de Victor Hugo, La Mort de l’Aigle, de Hérédia, avec musique pour piano, de F. Thomé et de A. Sauvrezis, appartiennent à ce genre, que cultivaient les humanistes, à l’époque de la Renaissance. Dans l’Académie fondée par Baïf, les poètes déclamaient leurs vers aux sons de la lira. Plusieurs distiques, tirés des Héroïdes d’Ovide et enveloppés d’un accompagnement anonyme en tablature de luth, ont été signalés dans un manuscrit de la fin du XVIe s.
Voir aussi: Cantique