Nom masculin.
1. Mouvement imprimé à un corps. On donne le branle à la corde vibrante. On met en branle une cloche.
2. Ancienne danse française très répandue depuis le moyen âge jusqu'au XVIIe s. et dont on connaissait plusieurs variétés. L'Orchésographie (1588) les divise en quatre classes : branle double, ou commun, branle simple, branle gai et branles de Bourgogne, dans lesquelles se répartissent non moins de 26 espèces de branles, désignés par le nom d'une province ou d'une chanson et dont plusieurs comportent une gesticulation qui les rapproche des entrées de ballet. Mersenne (1636) compte six sortes de branles « qui se dansent à l'ouverture du bal les uns après les autres, par tant de personnes que l'on veut » et qu'il nomme branle simple, branle gai, branle à mener ou de Poitou, branle double de Poitou, branle de Montirandé et gavotte, celle-ci servant de conclusion. On trouve quantité de branles notés dans les livres de luth et les recueils de Danceries à 4 parties instrumentales du XVIe s. Les branles simples, doubles, coupés, de Bourgogne, d'écosse, de Champagne, du Haut-Barrois, etc., se mesuraient en rythme binaire, sous le signe du C barré :
Les branles gais, courants, de Poitou étaient en mesure ternaire :
Encore en 1661, Guillaume Dumanoir composait des branles nouveaux dans les mêmes formes; mais, un siècle plus tard, Jean-Jacques Rousseau ne connaissait plus sous ce nom qu'une ronde vulgaire. Dans sa période brillante, le branle avait pénétré à l'étranger. On le nommait en Italie Brando, en Angleterre the Brangill of Poitou ou the Brawl.
2. Ancienne danse française très répandue depuis le moyen âge jusqu'au XVIIe s. et dont on connaissait plusieurs variétés. L'Orchésographie (1588) les divise en quatre classes : branle double, ou commun, branle simple, branle gai et branles de Bourgogne, dans lesquelles se répartissent non moins de 26 espèces de branles, désignés par le nom d'une province ou d'une chanson et dont plusieurs comportent une gesticulation qui les rapproche des entrées de ballet. Mersenne (1636) compte six sortes de branles « qui se dansent à l'ouverture du bal les uns après les autres, par tant de personnes que l'on veut » et qu'il nomme branle simple, branle gai, branle à mener ou de Poitou, branle double de Poitou, branle de Montirandé et gavotte, celle-ci servant de conclusion. On trouve quantité de branles notés dans les livres de luth et les recueils de Danceries à 4 parties instrumentales du XVIe s. Les branles simples, doubles, coupés, de Bourgogne, d'écosse, de Champagne, du Haut-Barrois, etc., se mesuraient en rythme binaire, sous le signe du C barré :
Les branles gais, courants, de Poitou étaient en mesure ternaire :
Encore en 1661, Guillaume Dumanoir composait des branles nouveaux dans les mêmes formes; mais, un siècle plus tard, Jean-Jacques Rousseau ne connaissait plus sous ce nom qu'une ronde vulgaire. Dans sa période brillante, le branle avait pénétré à l'étranger. On le nommait en Italie Brando, en Angleterre the Brangill of Poitou ou the Brawl.