Nom féminin.
Air de danse dont le nom indique l’origine et dont la plus ancienne mention se rencontre dans le Songe d’une nuit d’été, de Shakespeare. On cite une bergamasque chantée dans le 3e livre des Villote de F. Azzaiolo (1569), une bergamasque instrumentale, dans le Thesaurus harmonicus de Besard (1603). Celle-ci est formée de petits segments égaux de deux mesures qui retombent tous sur la tonique :
Un peu plus tard, le titre de bergamasque s’attache à des thèmes courts traités en forme de basse contrainte, comme la chaconne et la passacaille. L’un d’eux reparaît, avec quelques changements, chez Frescobaldi (1635), Fasolo (1645), Scherer (1664) et Bach, qui le traite dans la dernière des variations dites de Goldberg. Le violoncelliste Piatti (décédé en 1878), qui était de Bergame, a intitulé bergamasque une pièce en mesure 6/8, dont l’allure est celle d’une contredanse vive. La Suite bergamasque, de Claude Debussy, pour le piano (1890), comprend un prélude, menuet, clair de lune et passe-pied.
Un peu plus tard, le titre de bergamasque s’attache à des thèmes courts traités en forme de basse contrainte, comme la chaconne et la passacaille. L’un d’eux reparaît, avec quelques changements, chez Frescobaldi (1635), Fasolo (1645), Scherer (1664) et Bach, qui le traite dans la dernière des variations dites de Goldberg. Le violoncelliste Piatti (décédé en 1878), qui était de Bergame, a intitulé bergamasque une pièce en mesure 6/8, dont l’allure est celle d’une contredanse vive. La Suite bergamasque, de Claude Debussy, pour le piano (1890), comprend un prélude, menuet, clair de lune et passe-pied.