Chanson destinée bercer, à endormir les enfants. C’est une des formes primitives du chant populaire, qu’on trouve à toutes les époques et chez tous les peuples, réduite souvent à quelques douces et monotones inflexions vocales, sur une très simple invocation au sommeil. Telles sont la berceuse de la grande Lande, recueillie par F. Arnaudin,
et la berceuse du Limousin, introduite par F. Casadesus dans
Les Moissonneurs (1911) :
Un très grand nombre de berceuses vocales ou instrumentales ont été écrites par les maîtres modernes. Celle que Cherubini composa sur des paroles de Berquin pour l’opéra
Blanche de Provence (1821) eut son heure de célébrité et se maintint quelque temps au répertoire des Concerts du Conservatoire.